Mon atelier de peintre

Mon atelier de peintre

L'ECOLE DE BARBIZON

C'est à Barbizon, modeste village en lisière de la forêt de Fontainebleau, que cette école se crée, évolue et attire les peintres entre 1825 et 1875.

Elle devient célèbre par son concept novateur : la peinture en plein air.

Mouvement précurseur des impressionnistes.

En opposition à l'Académie des Beaux-arts, ces peintres s'inspirent des paysagistes hollandais du XVIIe siècle et des Anglais :

 

"Etude de ciel et d'arbres" John Constable (1776-1837)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Richard Parkes Bonington (1802-1828)

 

 

 

 

Peinture de la nature, faite en extérieur, qui sera naturelle et simple (auparavant les paysages se faisaient en atelier).

A cette époque, la peinture de paysage n'est pas encore un art reconnu.

Les peintres de Barbizon s'intéressent aux bûcherons, casseurs de pierre, paysans ou glaneuses de blé.

Le labeur est glorifié par ces peintres.

Ils peignent la diversité des matières naturelles, végétales ou minérales, les variations atmosphériques, la lumière. Couleurs vives qui se juxtaposent et vibrent.

Ils font des études d'animaux.

En peignant la campagne avec les métiers qui s'y rapportent, les peintres provoquent la réflexion sur l'homme qui travaille, et sur la justice sociale.

La plupart des peintres de Barbizon, sont exclus des Salons, car leurs oeuvres manifestent une révolte contre l'industrialisation de la société.

Ecologistes avant l'heure, ils dénoncent la pollution des villes, les usines qui envahissent les campagnes, les rivières qui se réduisent, les routes de plus en plus nombreuses.

Deux précurseurs au mouvement de Barbizon :

 

Théodore Caruelle d'Aligny (1798-1871)

 

 

 

 

 

Lazare Bruandet (1755-1804)

 

 

 

Les peintres de Barbizon :

 

Théodore Rousseau (1812-1867) : fondateur de l'Ecole de Barbizon, considéré comme "l'anatomiste" de l'arbre.

 

 

 

 

 

"Solitude Parc de Chamagnieu"

 

 

 

"Sous les hêtres le soir"

 

 

 

 

Charles Daubigny (1817-1878)

 

 

 

 

 

 

"Les hauteurs du Jean de Paris" Narcisse Diaz de la Pena (1807-1876)

 

 

 

 

 

 

"Jeune paysanne avec des moutons" Jules Dupré (1811-1889)

 

 

 

"Départ du troupeau" Charles Emile Jacque (1813-1894)

 

 

 

"Sur le chemin du marché" Constant Troyon (1810-1865)

 

 

"Narcisses et violettes" Jean François Millet (1814-1875) auteur du fameux "L'Angélus"

 

 

 

 

 

 

Gustave Courbet (1819-1877) Il enduisait sa toile d'un fond sombre, presque noir et il remontait les couleurs vers le clair. Le goudron avec le temps remonte à travers la peinture et les tableaux s'assombrisent.

 

 

 

Camille Corot (1796-1875)

 

 

 

 

 

Quoi de plus beau que la nature, les atmosphères, les couleurs changeantes des saisons sur les arbres, les ciels clairs ou orageux, l'herbe dans des tons toujours différents, les reflets dans l'eau d'une mare.

Travailleurs de la terre, dont le mouvement arrêté dans leur tâche, peint par les artistes, nous rappelle la dureté de leur travail et qu'avant ces peintres, ils étaient invisibles souvent pour les autres "ceux de la ville".

Les peintres les ont mis au centre de leurs toiles, posé la lumière sur des métiers disparus et des hommes au dur labeur.

 

 



12/04/2013
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 564 autres membres