Mon atelier de peintre

Jusqu'au milieu du XIV siècle les hommes portent d'abord des robes longues puis au XVI siècle, un pourpoint (veste longue) avec des bas moulants appelés chausses.

Cette veste va se raccourcir de plus en plus, laissant apparaitre les parties génitales moulées dans les chausses.

Les hommes se sont ensuite inspirés de la braguette que portaient les soldats sour leur armure :

"La brague".

Chez les militaires de l'époque, la brague était la partie saillante de la cuirasse, située au-dessous de la ceinture.

Celle-ci servait de protection en fer sous l'armure des combattants.

La braguette est d'abord une pièce d'étoffe très colorée, souvent rembourrée qui signale sur le corps la place de ce qui reste caché mais dont on ne peut ignorer la présence.

Elle est là pour faire l'éloge de la virilité.

Avec le temps, cette poche va prendre de plus en plus d'importance et devient impressionnante et suggestive...

Certains l'ornent de diamants, de broderies, de rubans...

Il n'était pas rare que cette poche serve à garder sa bourse ou mettre des fruits que l'on voulait faire murir...

Ainsi, les gentilshommes de la Renaissance se pavanaient avec élégance dans de volumineuses braguettes jusque dans les années 1580.

"La danse de la mariée en plein air" par Pieter Brueghel l'Ancient (1556)

"Portrait d'Antonio Navagero" par Giovanni Battista Moroni (1565)

Henri VIII

Charles Quint

A la fin du XVIe siècle, la braguette n'ayant plus sa fonction de "lieu de stockage" et la mode aidant, celle-ci se fera plus discrète.

Au cours du XVIIIe siècle, la braguette sera remplacée par le "pont" sur la culotte de l'aristocrate.

Pour les autres classes sociales, elle prendra l'aspect d'une fente à l'avant du pantalon fermée par des boutons.

Ah! La coquetterie des hommes de l'époque en rivalité avec celle des femmes...