Mon atelier de peintre

Au XVIe siècle dans les hautes sociétés de Londres, Venise et Paris, les femmes portaient un masque sur le visage pour protéger leur peau du soleil et de la poussière.

Un masque de velours noir appelé "loup" car il effrayait les enfants;

Le "Visard", un autre type de masque qui couvrait l'intégralité du visage.

Sans ruban pour l'attacher derrière la tête, il était maintenu par une perle ou un bouton que la porteuse retenait avec ses dents. 

Personne ne voyait son visage ni n'entendait sa voix...

Le bal masqué :

Appelé aussi "mascarade" existe depuis le Moyen-Âge mais connait un essor pendant la Renaissance.

Des costumes extravagants, porter un masque pour rester anonyme et mystérieux dans les échanges sensuels ou libertins...

"Masquerade" par Antoine Pesne (1683-1757) Français

"Masquerade" par Charles-Amédée Philippe van Loo (1719-1770) Français

Le carnaval de Venise :

Les masques vénitiens permettaient de cacher l'identité et le statut social du porteur.

Le masque typique, la "bauta" : un demi-masque blanc qui tenait à l'aide d'un tricorne.

"Il ridotto" par Pietro Longhi (1701-1785) Italien

"Scène de carnaval" par Giandomenico Tiepolo (1727-1804) Italien

Le masque médical :

Inventé par Charles Delorme en 1619,  pour protéger les médecins des mauvaises odeurs  "les miasmes", en forme de bec d'oiseau.

Il recouvrait tout le visage, fourré avec des aromates séchés pour purifier l'air.

Deux petites lunettes en verre permettaient au médecin de voir clair.

Des gants, un chapeau, un bâton pour toucher le malade à distance et un manteau.

Ce manteau était fabriqué en cuir ciré, afin d'empêcher que s'accrochent les miasmes ou les puces porteuses de la peste bubonique.

Le masque de théâtre : sous toutes les formes et expressions

"Allégorie de la simulation par Lorenzo Lippi (1606-1665) Italien