UN PORTRAIT À PLUSIEURS MAINS...
Au XVIIIe siècle, la mode en matière de peinture, est au portrait.
Une demande des "grands" de ce monde mais aussi de plus en plus des bourgeois.
Peints seuls ou en famille.
Les commandes affluent.
Dans de nombreux ateliers de peinture, le "Maître" c'est-à-dire le peintre officiel, réalise des croquis à l'encre, au fusain ou à l'huile du modèle à peindre.
Mais parfois, le "Maître" ne peint sur le tableau que la tête et les mains.
Les fonds et décors seront complétés par les principaux apprentis, chacun étant spécialisé dans un sujet.
L'apprenti qui peignait les fonds des tableaux (décors, nature, paysages...) était appelé "Barbouilleur".
En France, mais également en Angleterre, cette méthode était aussi en usage.
Il n'était pas rare d'engager des peintres spécialisés dans les draperies et costumes.
Joseph van AKEN (1699-1749) fut l'un des plus célèbres d'entre eux.
Autoportrait
Peintre flamand, il part s'installer en Angleterre vers 1720 et va peindre les draperies, broderies et costumes pour les meilleurs portraitistes.
Le client choisi la pose et la draperie.
Il était très doué pour rendre le satin et le velours des tissus.
Il peindra pour Allan RAMSAY (1713-1784) peintre écossais spécialisé dans le portrait
et pour Thomas HUDSON (1701-1779)
Portrait de John BYNG
Dans pratiquement tous les tableaux de ces portraitistes anglais, la "patte" de Joseph van AKEN se retrouve dans les costumes des personnages peints...
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