LE DESSIN A LA PLUME
Dans l'antiquité le roseau sera utilisé plus pour l'écriture que pour l'art, car le trait est large du fait de la taille carrée.
A partir du VI e siècle, les plumes d'oiseaux taillées à la main, seront plus souples et permettront un trait plus fin.
Plumes d'oie le plus souvent mais aussi de coq, de corbeau ou de cygne.
Les plumes sont dégraissées avant d'être taillées.
Les premières plumes métalliques datent de l'Antiquité : plumes de cuivre en Egypte, plumes de bronze en Italie...
L'industrialisation de la plume prendra son essor au XIXe siècle et jusqu'à la Première Guerre Mondiale.
L'acier vient exclusivement d'Angleterre.
La plume devient un "bec de plume" que l'on insère dans un porte-plume.
Différents calibres :
EF : Extra fine
F : Fine
M : Medium
B : Large
BB : Extra large
Des plumes dites "Italiques" conçues pour la calligraphie
SF : Flexible-fin
SM : Flexible-moyen
SB : Flexible-Large
FA : Extrêmement flexible
De jolies boîtes de plumes sont apparues, réalisées dans un carton illustré ou en métal :
Collection personnelle :
Deux sortes d'encre pour travailler à la plume :
-Végétale : noir de noix, obtenu par décoction avec un ajout de gomme et d'essence de térébenthine
-Encre de Chine : à partir de noir de fumée, recueilli lors de la combustion de chandelles, de résine ou de bois carbonisé
Dessins à la plume :
Georges HAYTER (1792-1871) Anglais
"Etude pour le radeau de la Méduse" Théodore GERICAULT (1791-1824)
Travailler et travailler encore pour trouver la bonne dose d'encre à mettre sur la plume, tapoter l'excédent d'encre dans la bouteille et obtenir ainsi un geste sûr et délié pour donner ce mouvement incroyable à un trait...Et tout cela sans faire de "patés"...
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