Un émotion indescriptible devant cette oeuvre magnifique.
Le mystère de ce visage à demi dévoilé laisse planer des tas de questions, mais il révèle surtout un talent inné pour traduire la beauté.
Tes pastels ne cesseront jamais de m'étonner, chère Françoise, et nous rendent presque envieux de tes capacités à t'en servir.
C'est délicat, subtil,... c'est juste très très beau !
Il y a de l'alchimie entre les pastels, le papier, le modèle, de la logique, de l'irrationnel et au final le même désir de faire du beau et procurer de l'émotion au spectateur. C'est parfois le peintre lui même qui est pris à ce jeu de couleurs...
Plus que jamais le travail du pastel est abouti. Modelé suggéré, transparence des pigments, choix de la couleur du papier, tout concourt à rendre ce portrait troublant au point de se sentir disparaître dans ce regard.
Toutefois je suis partagée comme ce visage par son coté inachevé,voire amputé.
Certes c'est un partis pris mais il est discutable. En effet ce vide me déstabilise car il crée une rupture avec la subtilité émouvante et déconcertante du regard et de la bouche pleine de promesse.
Mais on peut aussi imaginer qu'i appartient à une sculpture faisant évoquer la statuaire antique et qui peut donc être à son état d'ébauche encore dans le mystère.
En attendant , il fait rêver , et c'est surtout ça sa qualité première
Curieusement, c'est la main parfois, qui prend le pas sur l'esprit du "créateur d'oeuvre". J'ai commencé par cet oeil et c'est comme si mes pastels m'interdisaient de faire l'autre moitié, comme si cette moitié si belle n'avait pas besoin de la symétrie...
Whaou! Je ne sais que dire sinon, un grand merci Pierre. Je rougis sous le compliment tellement bien formulé comme à ton habitude...Je me suis moi-même laissée "envouter" par mon propre pastel...Comment de simples craies de couleurs peuvent-elles nous entraîner dans cette magie?
Sublime à tous points de vue !
L'émotion est palpable, tes pastels sont magiques.
D'avoir osé fendre ce visage lui donne une incomparable beauté fait de la force de ce que l'on en devine. Ainsi, l'oeil unique est notre conscience au même titre que le secret qui maintient la bouche entrouverte. Le nez ne respire pas, il attend, figé par l'expression qui nous scrute.
Et l'oreille restée seule n'entend rien à ces sentiments, mais supporte une parure colorée qui à elle seule, donne le contre-chant de ce visage pharaonique.
Je n'avais encore jamais vu ni subi un tel envoûtement.
Merci Françoise pour cet instant hors du temps !
Amitiés
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